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 [Scénario #1 : Crash and burn.]

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MessageSujet: [Scénario #1 : Crash and burn.]   [Scénario #1 : Crash and burn.] EmptyMar 15 Déc - 19:08

Elle tourne inlassablement le bouton permettant de sélectionner les stations de radio. Accoudée à la portière dont la fenêtre est baissée, elle laisse le soleil inonder l’habitacle, une exclamation de satisfaction éclate aux oreilles du chauffeur consterné, trop fatigué pour osé protester.
« Hey ! Don’t look so bored ! It’s not as if I had put my feet on the Dashboard ! »

Il hausse les épaules, elle continue de mâcher son chewing-gum sans faire attention à lui. Ils roulent vers l’université, qui sera bientôt la sienne, elle n’a pas l’air de s’en inquiéter plus que cela; peut-être grâce à son petit joint matinal; parfaitement détendue, elle continue d’échauffer les nerfs du conducteur qui tente de rester de marbre au côté d’une jeune femme si insupportable. Les bâtiments se profilent au loin, elle baille, sa y est la portière claque derrière elle. Elle voit s’éloigner le cousin du meilleur ami de son propre frère et lève la main pour le remercier. Maintenant seule devant les murs rouges de Saikyou, petite tâche bleuté au milieu des élèves Japonais, goutte d’encre qui est tombé sur la feuille immaculé, elle sort de la poche arrière de son jeans troué le plan de l’université. Négligemment plié, complètement froissé, elle le regarde rapidement. Son sac sur l’épaule, elle pénètre dans la cour intérieure, un grand panneau d’affiche est dressé juste devant l’accueil. Les informations importantes, les rendez-vous de la journée et les professeurs absents y figurent. Le nom du club de football Américain lui saute aux yeux. Voilà enfin quelque chose qui la rattache réellement à son lointain pays. La réunion est fixée à huit heures, elle sera donc un peu avance, mais une fois n’est pas coutume. Tout en se dirigeant vers le local de l’équipe elle croise plusieurs élèves qui la dévisage curieusement, d’autres ne prennent même pas le temps de la regarder, le nez dans leur cours. Elle a l’impression de marcher au ralentit devant ces élèves pressés, lançant à tue-tête les paroles de la chanson qu’elle vient d’écouter.

Soudain le paysage se dégage, le terrain de football Américain apparait derrière les gros blocs de bétons. Une piqure de rappel, voilà, elle est euphorique. Elle n’a envie que d’une chose : mettre un T-Shirt, foncer, courir, s’essouffler, être morte à la fin de la journée, vidée. La cloche retentit, une marée d’élève se dirige dans les salles de classes, elle, reste là. Le regard vif quoique encore un peu embrumé, elle trottine vers le local, posé dans un coin, à l’écart de tout ces ondes studieuses. A sa grande surprise, la poignet tourne et elle peut entrer dans le bâtiment qui est finalement plus grand que ce qu’il n’y parait. Deux rangés de casiers l’accueillent, au bout du couloir une large table symbolisant les 120 yards du terrain est entouré de plusieurs chaises, une seconde porte avec un écriteau « Salle vidéo » est, elle, verrouillé. Poussant les portes à battant, Abbigail atterrit cette fois-ci dans un large couloir, d’un côté les grilles de la remise fermées d’un cadenas contenant une quantité impressionnante d’équipements, de l’autre, plusieurs portes avec une plaque « vestiaire » numéroté. Revenant dans ce qui semble être la salle principale elle dépose son sac par terre et ouvre la fenêtre donnant sur le terrain. Il n’y a plus personne, l’horloge accroché au mur derrière elle n’affiche pas encore huit heures. Décidant de se mettre à l’aise, la jeune femme s’assoit le rebord de la fenêtre, calle ses pieds contre le mur et s’allume une cigarette. La tête appuyée à l’encadrement, la fumée s’échappant de sa bouche, elle n’attend pas vraiment, non, elle contemple.

Là-bas, des silhouettes se découpent. D’un geste elle fait tomber les cendres à terre, leur lumière rougeoyante s’éteint aussitôt, éphémère produit d’une vie.
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Dolovan Drakes
LB #47 || "Unconscious Tackle."
Dolovan Drakes


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MessageSujet: Re: [Scénario #1 : Crash and burn.]   [Scénario #1 : Crash and burn.] EmptyVen 18 Déc - 15:04

Le spasme d’un rire démoniaque secoue son diaphragme irréellement, produisant le toussotement malsain du diable incarné. Des yeux blancs, vidés de tout iris, exorbitent la vision satanique de vaisseaux noirs éclatés qui en strient le fond, et la bouche, large gueule qui dévoile ses crocs acérés et scintillants, semble aspirer en elle toute forme de vie qui passerait à proximité. Les longs doigts arqués du Quaterback composent sa symphonie préférée, celle de la danse macabre de Camille Saint-Saëns, sur les touches dérisoires de son ordinateur portable. Le rire se transforme en rictus qui s’élargit presque jusqu’à la plissure de ses yeux, explosant par saccades dans le chant ténébreux d’un fou rire. Des lignes de codes complexes pleuvent sur son écran et s’impriment au fond de sa rétine qui les analyse en une fraction de seconde. Pirater les sites privés des autres équipes est un passe-temps comme un autre, il le fait plus par défaut que pour réellement recueillir des informations qu’il connaît la plupart du temps déjà ou qu’il a deviné. C’est bien l’interdit qui l’intéresse, la manipulation, le chantage.
Une bulle éclate, étrange rond rose gluant et visqueux qui s’aspire pour se gonfler ensuite dans un souffle lent. Quel est son besoin irrépressible de toujours mastiquer cette substance élastique ? A dire vrai, il aurait bien une réponse, mais serait-elle exacte ? Car filtré par la matière noire de son esprit d’ébène, qui pourrait un jour prévoir quelles sortes d’idées sortiraient de son cerveau ? Aussi celle-là est-elle d’un farfelu certain.
Il a toujours apprécié les bons vieux westerns et ses héros anti-conformistes, qui cigarette à la bouche, triomphe plus ou moins de leurs faiblesses. La cigarette donne sans nul doute un style, une envergure à la personne qui en mord délicatement le bout. Mais le démon Hiruma, ne put jamais se résigner à fumer, l’odeur et le goût étant insupportables, sans parler pour un joueur des dégâts sur les poumons. Ainsi dans son esprit, le chewing-gum se serait imposé comme un substitut pour lui donner un charisme en accord avec son côté totalement décalé. Explication plausible…
D’un geste ferme il rabat la clapet de son écran, le place en dessous de son bras, se lève dans un bond, saisit la bandoulière de son sac qu’il pend immédiatement à son épaule et sort en coup de vent de son appartement en claquant la porte. Sa silhouette disparaît dans l’obscurité du couloir, laissant un moment l’éclat doré de sa chevelure comme seul point de repère de sa présence.


Sa Jeep dérape dans un crissement assourdissant, tandis que sa main squelettique saisit le micro du haut parleur situé sur le toit de son engin tout terrain pour laisser échapper un long et puissant :


- YAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!

La voiture continue son glissement brutal contre un mur et disparaît dans le grondement de l’impact assourdissant et de la fumée qui s’élève alors, sorte de nuage atomique qui étend sa surface bombée sur une bonne partie du parking de l’université. Tout reste immobile un moment, la poussière finissant de disparaître dans des volutes floues et épaisses. Apparaît alors le machiavélique spectacle du mur éclaté en un monticule de morceaux poisseux, qui est adossé à la carrosserie brillante et intacte de la Jeep. Hiruma y tape joyeusement et franchement dessus dans un rire soutenu et bruyant.

- Ké ké ké ! Acier renforcé obtenu d’un « ami » !

Le démon laisse là la preuve de son arrivée et file tout droit vers l’endroit où il passera la plus claire partie de la journée: les locaux des Irons Bats. Arrivé devant le grand complexe sportif, il s’arrête quelques secondes devant le bâtiment et regarde avec intérêt la bannière d’une chauve-souris en métal, dont la mâchoire boulonnée laisse en saillie poindre des crocs tout aussi tranchants que les siens. Un nouveau rictus déforme son visage comme son corps s’anime. D’un coup de pied il ouvre la porte qui vient s’écraser férocement contre le mur et jette son sac sur la table centrale.


- Hé hé hé !

Ah son local ! Son odeur de matériel neuf, de sueur et de fumée de cigarette ! De fumée de cigarette ? Ses tempes se contractent tout à coup dans les craquelures nombreuses de ses veines, sa bouche s’entrouvre pour laisser apparaître les pointes fines de ses dents, en laissant s’échapper la vapeur de sa colère et ses yeux devenus rouge-fluos scrutent la salle. Tandis qu’il repère l’intruse adossée à sa fenêtre, une aura noire l’entoure et se répand dans l’ensemble du bâtiment, absorbant tout son et même le silence. Ses deux mains se tendent au niveau du bassin, tenant une lourde sulfateuse qui commence sa ronde démoniaque. Les balles crépitent et déchiquètent la cigarette dans un souffle superbe, soutenue par le cris inquiétant de celui qui les expédie avec rage.

- Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké Ké !!!!!

Le bout de l’arme incandescent vient s’écraser sur le sol avec fracas, faisant résonner le courroux qui anime le Quaterback. Il fixe la femme aux cheveux bleus, et s’en approche dans un mouvement rapide, la bouche ouverte d’où sort sa langue reptilienne qui fouette l’air de manière démesurée, ses yeux blancs sans vie et avec cet air de folie qui anime l’ensemble de ses traits lorsqu’il envisage de faire subir les pires tortures à ses victimes.

- T’es qui, fuckin’fumeuse ?
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MessageSujet: Re: [Scénario #1 : Crash and burn.]   [Scénario #1 : Crash and burn.] EmptyMer 6 Jan - 14:16

L'astre brillant de mille feux dans le ciel pousse ce jeune homme à remonter de l'index ses lunettes de soleil qui se reposaient de bien trop bas sur son nez. Akaba marchait de manière nonchalante, bouquin à la main et guitare empoignée par l'autre, tandis qu'il se dirigeait vers le local du club de foot Us. Il feuillette tour à tour et d'un seul doigt ( mouvement certes difficile mais il en à la fameuse habitude maintenant ) chaque page sans vraiment y prêter grande attention, Le rouquin n'est pas fan des informations people de son magazine mensuel, cependant il s'arrête, quelque chose l'interpelle.... Une rock star venait une fois de plus de faire un show énorme et les billets s'étaient apparemment écoulés à flots. Le tight-end aurait rêvé jouer un jour dans ce groupe, les burning heaven. Jouer un solo endiablé sur une scène et entouré de millier de fan déchaînés, et la sécurité lessivée, fatiguée de secourir toutes ses femmes folles de lui qui, sous la chaleur, l'émotion et le monde fou autour d'elles, s'évanouissent de bonheur. Ce qu'il se promit, c'est d'être un jour le maître à jouer de ce spectacle si bien sûr il réussirai à décrocher le titre victorieux de la Rice bowl.

" Ahh.... "

Un soupir nostalgique s'échappe de ses lèvres, il repense à son ami Kôtarou, Akaba lève la tête vers le ciel et aperçoit les oiseaux, le chant de ces volatiles est si harmonieux.

" Dommage que cela manque d'entrain ... "
, dit-il à voix basse.

* Si Kôtarou était là à m'écouter il se serait vite énervé. *


Il reprend ses esprits puis continu son chemin, un impact se fait alors entendre non loin de sa destination.

* Encore lui... * , pense-t-il avec exaspération.

lorsqu'il arrive devant le bâtiment un crash se trouvait au parking il remarqua la voiture de cet homme.

" Il n'y a plus nul doute. "

La porte du local est déjà ouverte, Akaba aperçoit l'étrange spécimen qui, à son plus grand dam, fait office de quaterback de cette équipe. Son nom ? Hiruma Yoichi, toujours aussi démoniaque que jamais et comme par coïncidence le rouquin tombe sur lui encore une fois instable.

Akaba ferme son magazine et dépose sa guitare contre le mur avec soin, il ne se permettrai jamais de l'abîmer d'une telle manière. Du coin de l'oeil il remarque aussi une femme, assise sur le rebord de la fenêtre. Il ne la connaissait pas et se demandait ce qu'elle pouvait bien faire ici. S'était-elle égarée ? Ou alors est-elle une invitée surprise d'Hiruma ?

Il se posa beaucoup de questions mais il n'était pas venu pour cela. Il fixe son quaterback si turbulent que ce dernier n'avait même pas remarqué la présence du Tight-end, puis il lui parle avec une voix harmonieuse mais rude en même temps :


" Hey, prépare toi et monte sur le terrain avec moi, bientôt la saison commence et notre premier adversaire ne sera pas si facile à battre ",


Il s'arrête, en effet il ne pensait pas vraiment ce qu'il disait. Qui pouvait vaincre Saikyou, le lycée qui contenait à son effectif les meilleurs éléments du football américain au Japon ? Il enlève sa chemise blanche, il est maintenant torse nu. On pourrait croire à une scène érotique, un homme tout excité ( tout fou fou la gamelle ^^ ), un autre bien plus calme mais très sensuel et une fille, assise dans une position.... intéressante et prête à se laisser faire. Cependant l'action se stoppa. Akaba enfila ses protections et son maillot qui portait le numéro 21, en effet à présent il n'avait plus besoin de le mettre car il était poussé par son ex-coéquipier Kicker, mais il en avait l'habitude et maintenant il commence vraiment à affectionner ce numéro, celui-ci qu a fait de lui le MVP du Japon. Une fois tout habillé il ré-adresse la parole à Hiruma qui cette fois s'était retourné pur l'écouter.

" Entraînons-nous et emmène cette fille avec toi. "


Pourquoi proposer d'emmener la jolie dame avec lui ? Tout simplement parce qu'Akaba ressentait en elle quelque chose de spéciale, une aura si rare chez la gente féminine. Le rouquin regarda cette dernière d'un air sceptique puis il sortit du local pour rejoindre le terrain. La journée ne faisait que commencer.
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MessageSujet: Re: [Scénario #1 : Crash and burn.]   [Scénario #1 : Crash and burn.] EmptyDim 10 Jan - 18:49

Elle ne sursaute même pas, trop occupée à ne penser à rien. Sa cigarette tombe en lambeaux sous l’assaut démesurément puissant du jeune homme à l’aspect démoniaque. Son rire machiavélique retentit dans tout le local, la laissant perplexe. Il s’approche, elle tourne la tête vers lui et plante sur regard dans le sien. Elle expire la fumée en ouvrant un peu la bouche et ne se gène pas pour l’envoyer vers lui tout en balançant ses jambes vers l’intérieur du bâtiment.

Have you a single idea about how much it cost ? No need to be jealous if you have just enough money for buying you berry chewing gum !
Son fort accent américain et la vitesse de débit de ses paroles n’ont peut-être pas laissés le temps à son interlocuteur de comprendre un seul mot de ceux qu’elle a dit. Elle descend du rebord de la fenêtre et retombe sur le sol, lui faisant face. D’ici elle est bien moins imposante que lui mais elle ne se démonte pas. Elle plonge la main dans sa poche et fait mine de s’en rallumer une. Et de derrière l’épaule du démon, un autre personnage se révèle. Elle stoppe son geste, décale la tête pour le voir en train de mettre des protections et reporte son attention sur l’autre. Profondément irritée par la disparition de sa cigarette, elle lève la main et d’un geste las rejoint le centre du local. Le jeune homme roux qu’elle peut à présent mieux détailler s’adresse en japonais à l’autre; Abbigail n’aime pas vraiment s’exprimer en japonais, parler anglais est un moyen comme un autre de se rattacher à son pays, et qui plus est, là voilà dans un local de football américain. Le démon ayant fait volte face, il semble intéresser par la proposition du joueur. Elle, n’a pas besoin de se faire prier pour jouer. Ce n’est pas innocemment qu’elle a prit avec elle ses affaires de foot.

The girl has a name, and it’s Abbigail.Dit-elle d’un ton sec au rouquin.
Ayant repérée l’emplacement des vestiaires elle s’y dirige en emmenant un sifflement agacé. Elle pose son sac sur un banc et on sort ses protections qui lui ont coutées une petite fortune. Elle se change rapidement, bande ses genoux et ses chevilles avec un strap rouge et prend un pantalon et un maillot à sa taille dans une panière trainant dans la pièce. Elle se chausse et vérifie les crampons un peu usés; puis ressort. Environ cinq minutes se sont écoulées, ils sont toujours là. Elle n’y fait pas attention et attrape un casque à la visière correspondant à son poste et tire ses gants calés entre son pantalon et ses protections. Le roux est déjà partit, elle fait de même et sort du local. Tout est parfaitement calme malgré l’agitation qui régnait il y a quelques instants. Voyant que le démon est un peu long à les rejoindre elle lui lance un petit pique en criant à son adresse :
Hey ! Make-up is over ?

Sans vouloir perdre plus de temps elle entre sur le terrain et commence à s’échauffer. Elle prend soin de bien s’étirer pour éviter les diverses tendinites et foulures dont elle a le secret. Sa souplesse naturelle lui permet de le faire efficacement et rapidement, plus que quelques courses pour chauffer les muscles et elle sera prête. Son dernier match remonte à plus de deux mois, pourtant elle n’a rien perdu. L’occasion de vérifier se présente plus tôt que prévue mais elle sait qu’elle est à la hauteur de la réputation d’une université comme celle-ci. Abbigail n’est pas du genre à se surestimer, et ni le contraire d’ailleurs. Elle connait ses capacités et est capable de bien appréhender celles des autres. Ca ne fait pas d’elle une personne raisonnable pour autant, elle adore défier les plus forts qu’elles, même si elle n’a qu’une petite chance, elle est toujours aux aguets pour la saisir. C’est surement une des raisons pour laquelle elle aime tant le foot U.S; Alors que le soleil commence à taper et lui réchauffe le dos et que son casque posé à côté d’elle reflète son éclat doré, elle entend les pas du démon derrière elle. Un sourire se dessine sur ses lèvres, elle attrape le casque qu’elle passe autour de son bras gauche et met sa main en visière pour cacher ses yeux émeraudes du soleil. Maintenant qu’ils sont ici tout les trois, les choses sérieuses vont pouvoir commencer.
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Dolovan Drakes
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Dolovan Drakes


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MessageSujet: Re: [Scénario #1 : Crash and burn.]   [Scénario #1 : Crash and burn.] EmptyDim 10 Jan - 20:37

Les volutes de fumée s’enroulent en spirales dantesques et pénètrent dans la gorge du Commandant des Enfers, s’y engouffrent et disparaissent, aspirés par les ténèbres. Un nouveau rire étouffé s’élève, les orbites s’écarquillent et il pose sur la jeune femme un regard étrange. Une américaine ? Sa tête se penche en arrière, ses yeux roulent sur eux-même pour ne laisser qu’un blanc nacré et sa gueule s’ouvre, plus grande encore qu’elle ne l'a jamais été. Un immense fou rire fait trembler son corps, ses bras se plient et les doigts de sa main battent l’air étrangement. Il a remarqué.
Un éclair rouge passe dans la salle, né de la chevelure du nouvel arrivant, il l’écoute un moment, continuant à rire, puis se détourne sans mot dire.


*Tu l’as vu aussi fuckin’Albinos ? KéKéKé !!!*


Il laisse les deux protagonistes le quitter. Devenu immobile, seul son esprit fonctionne. Ses iris s’allument d’un rouge sang légèrement fluorescent, et un nouveau fou rire empli la salle irréellement. Il entend la nouvelle lui balancer une pseudo-provocation et dans un anglais parfait il lui rétorque :

- No, I’m just starting.


Il tire de son sac un petit pot de maquillage noir et s’en tire deux larges traits sous les paupières. Il la laisse partir et regarde son petit corps s’éloigner. Il saisit ses jumelles et continue à l’observer de loin : petite taille, corps fin, agile, muscles des jambes élastiques, une bonne extension, des mains un peu larges pour une fille. Le rire se fait plus prononcé.

- Talent détecté.

Il se retourne brutalement et fait de grandes enjambées sur la pointe des pieds, un grand sourire anime ses traits, et il se dirige sans un bruit vers les vestiaires, comme s’il redoutait qu’on ne le surprenne. Il fouille quelques instants dans les affaires de la jeune femme et éclate d’un ricanement sonore qui fait trembler les murs, fissure le plafond, fait frétiller la lumière dans son ampoule et le béton crache sa poussière dans le tremblement de peur que lui inspire une telle voix.


Le soleil l’aveugle, astre puissant qui étend ses longs bras chauds vers son visage. Il ferme les yeux un moment et laisse cet ami lui calciner tendrement la peau. Il adore la chaleur, elle le caractérise pleinement : puissante, régnante, destructrice. Il se dirige d’un pas vif vers la pelouse tout juste remise d’un arrosage fécond. Il peut sentir l’herbe moelleuse étouffer et recevoir l’hardiesse de ses crampons. Il retrouve l’Albinos et la Rebelle. Il fait un grand sourire de gentillesse à la fille et une auréole semble scintiller au dessus de sa tête blonde, animant sa chevelure en fils d’or magnifique, ses yeux s’élargissent aimablement et ne sont plus les petits points scrutateurs qui peignaient, à la manière de l’art contemporain, la toile blanche de se son cristallin. Les traits de son visage se sont relâchés, et montre la figure ovale et fine d’un jeune homme dans la fleur de l’âge. Il est presque...beau. D’un geste empli de grâce et de noblesse, il saisit de sa poche le paquet de cigarette « emprunté » plus tôt dans le jean de son interlocutrice.

- Je m’excuse pour tout à l’heure, tiens, tu peux fumer à ta guise.

Une main se tend, prête à saisir son dû. Le visage d’Hiruma se crispe soudainement, chacun de ses traits retrouvant l'asymétrie et le machiavélisme qui les caractérisaient, ses dents pointues affichent un rictus effrayant, et son poignet coulisse pour faire glisser le paquet. Sa main gauche, tordue par l’élan qui la propulse vient se figer sous le morceau de carton. Il y a un crépitement, puis le bruit de quelque chose qui s’embrase. Le paquet prend feu et la main droite le propulse dans les airs.

- I use my money…for it ! Kyahahahahahahahahahahahaa!


Un bazooka apparaît sur son épaule, d’un vert scintillant, il tire le loquet latéral de visée et pointe le paquet qui virevolte toujours dans les airs. La grenade, qui ressemble plus à un missile téléguidé, sort en fanfare, propulsée avec force de son arme.
Il y a une explosion gargantuesque et durant une seconde, les rayons du soleil sont éclipsés par un amas opaque de fumée ambrée. Il laisse tomber son "jouet" dans un fracas métallique et pointe le ciel de son index levé.

Yaaaaaaaaaaaaaahhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!


Il saisit le crâne chétif de la demoiselle, soulève son corps d’une seule main et amène son visage à la hauteur du sien. Ses yeux rougeoyant la fixe malsainement et son sourire s’étire jusqu’à la plissure de ses yeux.

- Now, I’m going to teach you…the Hell!!!!

De la paume, il la retourne et la repose, lentement. Il appuie fermement sur sa tête et la jeune fille est forcée de se cambrer. Il arme son pied, dont les crampons scintillent de joie sous la lumière de l’astre rieur. Si beaucoup s’étaient demandés si les filles bénéficiaient d'un traitement de faveur avec le démon, ils avaient là leur réponse. La jambe se détend et le plat du pied vient frapper avec force le postérieur de la Rebelle qui décolle, disparaît dans l’azur du ciel, éclatante comme une étoile. Elle retombe une trentaine de yards plus loin.
Hiruma se dirige vers son sac et saisit une balle. Il la fixe avec satisfaction et caresse sa surface de cuir. Quel objet fantastique.
Il retourne sur le terrain et regarde l’américaine qui peine à se relever.
Le visage du démon a changé. Il n’est plus maléfique ou excité, il ne feint plus la gentillesse ou la bonté, pour la première fois il laisse tomber tous ses masques et les rôles qu’il sait jouer, ces personnalités qui le fascinent mais qui ne sont pas lui. Des yeux vifs et intelligents, une expression monotone et concentrée, un corps élancé, fin mais puissant. Voilà la vrai Hiruma Yoichi.



Ses lèvres s’entrouvrent légèrement pour laisser échapper un son grave et posé. Il retentit sourdement et un silence s’impose. Le vent cesse son souffle rageur, les gazouillis harmonieux des oiseaux s’estompent, et même l’Albinos, d’habitude si flegmatique, se retourne, intrigué par les mots prononcés.

- Iron Bat Laser.

Sa main se lève, et une aura noire s’étend sur tout le terrain, les nuages grisâtres envahissent le ciel, crachant les éclairs courroucés de leur triomphe. Un geste flou anime le bras du Quaterback et l’ovale de cuir disparaît. Il y a un sifflement suraiguë et la balle ne devient visible que par la traînée de lumière rouge foncé qu’elle laisse derrière elle. Il semble qu'un animal robotisé apparaissent irrégulièrement, sorte de chauve-souris de métal qui s'élance dangereusement vers la WR.
Le test a commencé.


Décris dans un post, comment tu essaies d’intercepter la balle. Ne conclus pas le post, suivant la note que tu obtiendras (il faut au moins décrocher un 15/20) je déciderais si tu attrapes ce missile Very Happy Sois précise, décris tous tes mouvements et tes états d’âme. Bonne chance^^.


Dernière édition par Yoichi Hiruma le Mer 20 Jan - 17:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Scénario #1 : Crash and burn.]   [Scénario #1 : Crash and burn.] EmptySam 16 Jan - 23:56

Etendue à terre comme un cadavre que la mer aurait misérablement rejeté, Abbigail embrasse l’herbe du terrain. Elle roule sur le dos, le regard plongé dans le ciel, reprenant son souffle coupé par sa chute pour le moins brutale. Suite à ce type de brimades, elle a tendance à réagir de façon assez fielleuse, le ton acide, les répliques cinglantes et l’attitude stéréotypée d’une vieille aigrie de la vie. Poncer ses blessures d'orgueil ne lui pose pas de problème, au contraire elle y est habituée. Pourtant, cette amertume qui lui est si familière ne s’empare pas de son être, à l’inverse, une étrange sensation de plénitude l’envahit. Elle ne peut se détacher du bleu ennuagé, le temps, l’espace, semblent figés autour d’elle. L’humidité de la pelouse imbibe son maillot, un frisson lui secoue l’échine puis un cri retentit. Elle reconnait la voix stridente du démon et se relève immédiatement, soudainement tiré de sa contemplation par le souvenir de son vol-plané. Elle sait qu’il se passe quelque chose, le sent, mais jusqu’au dernier instant le suspens reste entier. Ce n’est qu’après qu’elle voit le ballon lui foncer dessus, mais est-ce encore un ballon ? Non, ce n’est plus que de la puissance. Ses yeux sont captés par celle-ci et lui répondent irrésistiblement attiré par cette explosion. Elle se met à courir tout en fixant l’étoile filante, elle gagne en rapidité, ses crampons mordent le terrain et la propulsent en avant, encore un peu plus vite à chaque foulée. C’est incroyable, lutter pour sa fierté en essayant de rattraper une balle. En regardant la scène d’un point de vue extérieur on pourrait écrire un essai sur la stupidité de l’homme et l’instinct animal qui en régit sa conscience. Et Abbigail en connait un rayon sur la connerie humaine, testée et approuvée. Mais le football Américain est la seule passion qui lui fait garder la tête hors de l’eau, ce sport lui permet simplement d’exister pour ce qu’elle est et non pour ce qu’elle fait. On a tous un moyen de se réfugier, pour elle c’est la performance, le dépassement de soit. N’entendre que sa respiration, ne voir qu’une balle, qu’un objectif. Vivre ou mourir, telle est la question, la défaite n’a pas sa place dans l’étroit esprit d’une jeune fille renversée comme Abbigail.

L'adrénaline se déverse en elle, plus puissante que n’importe quelle drogue. Elle la rend forte, courageuse, inconsciente. Elle devient grande. Son coeur bat à lui en déchirer la poitrine, amazone chevauchant le vent, elle suit le fil invisible la reliant au ballon de cuir. Elle trébuche, perd un peu de vitesse, soulève la terre, se remet en lice. Et elle espère, désespère; se remet un peu à y croire et dans un ultime élan d’acharnement, elle se retourne, son corps se tord, féline, elle quitte le sol. Son corps s’étire, comme un guépard qui s’étend sur toute son envergure, l’éclair passe. Elle retombe quelques yards plus loin, retournant à l’état de dépouille, se trainant comme un paria à la quête de l'introuvable. Là aussi son souffle est coupé, plus sec, plus difficile à reprendre. Quand enfin la noyée inspire, miraculeusement sauvée à chacun de ses plongeons, elle se retrouve à scruter le ciel.

Parce que quand on est si bas on ne peut que regarder vers le haut.
Un bourdonnement l’empêche d’entendre ce qu’il se passe autour d’elle. Elle-même n’est pas certaine d’avoir rattrapé cette bombe. Elle se sent si légère que son équipement lui oppresse la cage thoracique et une simple pression pourrait la réduire en miette. Ce n’est ni de la faiblesse, ni de la force, mais peut-être la satisfaction d’avoir tenue en haleine les spectateurs. Jusqu’au bout, de ne pas avoir trahis ou révélé l’issue de l’histoire, qui, on le sait tous, se finira inéluctablement mal. Lentement elle revient au tangible, s’assoit pour paraître vivante et reprend son air nonchalant, blasé de ne pas avoir tenu directement tête au démon de quaterback. Elle ne sait pas encore comment elle va lui faire payer son paquet de clope mutilé mais elle a bien l’intention de lui tirer toute sa patiente -ou plutôt son impatiente-. Elle ne l’avouera jamais, pas plus aujourd’hui que demain, mais ce genre de jeu lui plait, malgré elle-même.




HRP : Voilà, désolé je ne peux pas faire plus j'ai vraiment beaucoup de boulot en ce moment et ça me bouffe aussi mes week-end. C'était pour pas bloquer le sujet ;D
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MessageSujet: Re: [Scénario #1 : Crash and burn.]   [Scénario #1 : Crash and burn.] EmptyMer 20 Jan - 13:17



    Akaba s'assoie sur le banc de touche du terrain, en effet il savait qu'à cet instant ce n'était pas à sont tour de s'exercer. Le l'albinos avait prit conscience qu'à chaque fois qu'Hiruma repairait un nouveau joueur, peut importe son sexe et son âge, celui-ci ne pouvait s'empêcher de le tester sur le moment même.

    Akaba s'empare de sa guitare, voir de quoi était capable cette jeune femme ne l'intéressait point, il avait confiance en son quaterback, si le joueur en plein essor est doué, alors qu'il le prouve en match et qu'il marque en faisant son boulot, mais si il n'a pas le niveau alors qu'on le relâche, les débutants n'ont en aucun cas la possibilité de fouler la pelouse, c'est comme cela que ça marche chez Saikyou, tu marches ou crèves !

    Ses doigts jouissent à l'idée frotter de leur douce chair les cordes en nylon du bel instrument. Akaba ressentait une force se dégager des sons qu'il expédiait à un rythme fou, c'est l'homme qui chevauche son fidèle destrier, un guitare au son meurtrier, personne ne peut les arrêter, nul ne peut y résister!

    Hiruma et la nouvelle étaient en place, bizarrement le ciel s'assombrit, tandis qu'un silence surgit de nul part, Akaba stop par réflexe sa musique si mélodieuse, un réflexe qu'il ne désirait pas vraiment, son corps avait réagit tout seul, comme si le démon qui habite en Hiruma voulait que le rouquin l'observe!

    * Décidément dia-bo-lique *

    Un obus est projeté avec une puissance extrême, la balle pourfend les air avec facilité. Le Iron Bat Laser, toute dernière création de notre cher Hiruma. La femme parvient bien tant que mal à rattraper le précieux ovale de cuir mais...

    * C'est bien trop tôt *

    Effet du stress ou alors un total manque d'expérience, Akaba ne savait pas ce qui avait poussé la jeune fille aux cheveux si originaux à bondir alors que la balle n'avait pas encore ralentit. Elle ne put que malheureusement le toucher du bout de ses doigts mais le missile continue sa route après avoir violemment ricoché sur le gant de cette " Abbigaïl "

    Akaba, tel illuminé par l'idée de démontrer à cette dernière comment fallait-il attraper le ballon, dépose délicatement sa guitare dans sa housse et d'un geste efficace il se propulse à l'aide de ses larges poignets du banc sur lequel il est assit puis se met à courir vers l'action qui se passe non loin devant ses yeux. Les jambes puissantes d'Akaba arrachent la pelouse et le font exploser avec une vélocité impensable en direction de la balle qui ne saurait tarder de choir. Ses pas s'enchaînent avec un rythme entraînant frappant le sol avec une force musclée. De par son agilité effrayante l'albinos fait attention à ce que chaque foulée ne soit pas superflue, ses hanches vont vers l'avant, essayant un minimum de s'écarter pour gagner un maximum de terrain en un temps record. Akaba n'a qu'un but, derrière son Eyeshield il ne fixe seulement l'un des seuls objet qui lui tint à coeur, tout comme son instrument... La balle. Avec mélodie il se faufile jusqu'à celle-ci, objet de toutes les convoitises. Il se penche en avant, ses bras élancés se balancent en harmonie avec ses pattes de jaguar. Il ne reste plus que quelques mètres qui le sépare du sésame, ses mains se tendent et
    ses genoux se plient avec souplesse ses articulations ne s'enrouent pas, tel un mécanisme sans aucun souci de fabrication, il se laisse tomber et dans un dernier geste plein de flexibilité, ses talons et ses doigts de pieds le font s'envoler, chaque muscles de ses mains sont contractés et tandis qu'avec ses gants il forme une sorte d'enveloppe prêt à recevoir la balle. C'est fait il est dans les airs, il est concentré et sent sa respiration calme..... Depuis le point de vue des deux autres joueurs présents sur le terrain la balle à disparût, à-t-elle finit au sol où s'est-elle reposée dans le berceau que forment les mains de l'albinos ?

    FINI
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